OmniBota — Gnaphalium uliginosum

Classification de la Flore

Gnaphalium uliginosum L.

Classification APG IV

Clade :	Spermatophyta
Clade :	Angiospermes
Clade :	DicotylÃ©dones vraies
Clade :	AsteridÃ©es
Clade :	EuastÃ©ridÃ©es II
Ordre :	Asterales
Famille :	Asteraceae
Genre :	Gnaphalium
Espèce :	uliginosum
Nom Latin :	Gnaphalium uliginosum L.
Nom Français :	Gnaphale des marais
Nom Anglais :	Marsh cudweed
Nom Neerlandais :	Moerasdroogbloem

Statut de l'espÃ¨ce : IndigÃ¨ne

Ecologie

1 = Plantes fréquentes sur des sols très secs. Indicatrices nettes de sécheresses. Xérophile.
2 = Plantes fréquentes sur des sols secs. Indicatrices de sécheresses modérées. Mésoxérophile.
3 = Plantes des sols modérément secs à humides. Indicatrices d’humidité moyenne. Mésophile.
4 = Plantes principalement réparties sur des sols humides à très humides. Indicatrices d’humidité prononcée. Mésohygrophile.
5 = Plantes des sols mouillés et détrempés ou aquatiques. Indicatrices d’engorgement prolongé à permanent. Hygrophile à aquatique.

1 = Plantes des sols très acides. Indicatrices d’acidité prononcée. Hyperacidiphile à acidiphile
2 = Plantes des sols acides. Indicatrices d’acidité moyenne. Méso-acidiphile à acidicline.
3 = Plantes des sols peu acides à neutres. Neutro-acidicline à neutrophile.
4 = Plantes des sols neutres à alcalins. Neutrophile à calcicole.
5 = Plantes quasi exclusives des sols riches en bases, en général calcaires. Calcicole à calcaricole.

1 = Plantes des sols très acides. Indicatrices d’acidité prononcée. Hyperacidiphile à acidiphile
2 = Plantes des sols acides. Indicatrices d’acidité moyenne. Méso-acidiphile à acidicline.
3 = Plantes des sols peu acides à neutres. Neutro-acidicline à neutrophile.
4 = Plantes des sols neutres à alcalins. Neutrophile à calcicole.
5 = Plantes quasi exclusives des sols riches en bases, en général calcaires. Calcicole à calcaricole.

1 = Plantes des sols très pauvres en substances nutritives. Indicatrices prononcées de sols maigres. Hyper-oligotrophile.
2 = Plantes des sols pauvres en substances nutritives. Indicatrices de sols maigres. Oligotrophile à méso-oligotrophile.
3 = Plantes des sols modérément pauvres à riches en substances nutritives. Indicatrices de sols ni maigres, ni fertilisés (fumés). Mésotrophile à méso-eutrophile.
4 = Plantes des sols riches en substances nutritives. Eutrophile.
5 = Plantes des sols à teneur excessive en substance nutritives (notamment en azote et en phosphore). Indicatrices de sols fertilisés (surfumés). Hyper-eutrophile à polytrophile.

1 = Plantes des sols très pauvres en substances nutritives. Indicatrices prononcées de sols maigres. Hyper-oligotrophile.
2 = Plantes des sols pauvres en substances nutritives. Indicatrices de sols maigres. Oligotrophile à méso-oligotrophile.
3 = Plantes des sols modérément pauvres à riches en substances nutritives. Indicatrices de sols ni maigres, ni fertilisés (fumés). Mésotrophile à méso-eutrophile.
4 = Plantes des sols riches en substances nutritives. Eutrophile.
5 = Plantes des sols à teneur excessive en substance nutritives (notamment en azote et en phosphore). Indicatrices de sols fertilisés (surfumés). Hyper-eutrophile à polytrophile.

1 = Plantes des sols bruts (ou absence de sol) : sans couche d’humus ou sans matière organique.
2 = Plantes des sols assez pauvres en matières organique. Indicatrices de sols minéraux.
3 = Plantes des sols bien constitués avec humus de type mull ou à teneur moyenne en matière organique (peu à moyennement envasé). Les horizons organo-minéraux sont largement explorés par les racines.
4 = Plantes des sols riches en humus (moder ou mor) ou riches en matière organique, mais dont une partie des racines atteint les horizons organo-minéraux.
5 = Plantes des sols constitués uniquement d’horizons d’humus ou de matière organique. Les racines n’atteignent pas d’horizon organo-minéral.

1 = Plantes des rochers, rocailles et murs. Plantes rupestres.
2 = Plantes des éboulis, pierriers et graviers moyen grossiers (∅ > 2mm).
3 = Plantes des sols perméables, sableux à graveleux, très bien aérés (0.05 mm < ∅ < 2 mm).
4 = Plantes des sols globalement limoneux pauvres en éléments grossiers (0.002 mm < ∅ < 0.05mm), plus ou moins bien aérés.
5 = Plantes des sols argileux (∅ > 0.002 mm) ou tourbeux ; sols asphyxiants.

1 = Plantes des rochers, rocailles et murs. Plantes rupestres.
2 = Plantes des éboulis, pierriers et graviers moyen grossiers (∅ > 2mm).
3 = Plantes des sols perméables, sableux à graveleux, très bien aérés (0.05 mm < ∅ < 2 mm).
4 = Plantes des sols globalement limoneux pauvres en éléments grossiers (0.002 mm < ∅ < 0.05mm), plus ou moins bien aérés.
5 = Plantes des sols argileux (∅ > 0.002 mm) ou tourbeux ; sols asphyxiants.

1 = Plantes des rochers, rocailles et murs. Plantes rupestres.
2 = Plantes des éboulis, pierriers et graviers moyen grossiers (∅ > 2mm).
3 = Plantes des sols perméables, sableux à graveleux, très bien aérés (0.05 mm < ∅ < 2 mm).
4 = Plantes des sols globalement limoneux pauvres en éléments grossiers (0.002 mm < ∅ < 0.05mm), plus ou moins bien aérés.
5 = Plantes des sols argileux (∅ > 0.002 mm) ou tourbeux ; sols asphyxiants.

1 = Plantes des stations très ombragées. Indicatrices d’ombre. Hyper-sciaphile.
2 = Plantes des stations ombragées. Indicatrices d’ombre. Sciaphile.
3 = Plantes des stations moyennement ombragées ou de pénombre. Méso-sciaphile.
4 = Plantes des stations de pleine lumière, mais supportant temporairement l’ombre. Indicatrices de lumière. Héliophile.
5 = Plantes ne se développant qu’en pleine lumière. Indicatrices nettes de lumière. Hyper-héliophile.

1 = Plantes des stations très ombragées. Indicatrices d’ombre. Hyper-sciaphile.
2 = Plantes des stations ombragées. Indicatrices d’ombre. Sciaphile.
3 = Plantes des stations moyennement ombragées ou de pénombre. Méso-sciaphile.
4 = Plantes des stations de pleine lumière, mais supportant temporairement l’ombre. Indicatrices de lumière. Héliophile.
5 = Plantes ne se développant qu’en pleine lumière. Indicatrices nettes de lumière. Hyper-héliophile.

1 = Plantes non halophiles.
2 = Plantes faiblement halophiles (ou de sols très riches en sels minéraux), occasionnellement exposées aux embruns salés.
3 = Plantes nettement halophiles. Substrat légèrement saumâtre ou régulièrement exposé aux embruns salés.
4 = Plantes nettement halophiles. Substrat fortement saumâtre.
5 = Plantes très halophiles. Salinité du substrat équivalente à celle de l’eau de mer.

Typologie - Prodrome des végétations de France PVF2

Classe : Juncetea bufonii

Lien vers plus d'habitats...

Sont des plantes qui produisent des graines.

Les dicotylédones vraies (ou dicotylédones au sens strict) sont un groupe de plantes à fleurs (angiospermes) qui se caractérisent par la présence de deux cotylédons (les premières feuilles embryonnaires) dans leur graine. Ce groupe fait partie des dicotylédones, une des deux grandes classes de plantes à fleurs, l'autre étant les monocotylédones, qui ne possèdent qu'un seul cotylédon.

Voici les principales caractéristiques des dicotylédones vraies :

Cotylédons : Comme mentionné, ces plantes ont deux cotylédons dans leur graine, contrairement aux monocotylédones qui n'en ont qu'un.
Feuilles : Les feuilles des dicotylédones sont souvent simples ou composées, et présentent une venation réticulée (en forme de réseau), ce qui signifie que les nervures principales se ramifient.
Fleur : Les fleurs des dicotylédones ont généralement une symétrie radiale ou bilatérale, et leurs pièces florales (pétales, sépales, étamines, pistil) sont disposées en multiples de 4 ou 5.
Tiges : Les tiges des dicotylédones ont un cambium, un tissu capable de produire de nouvelles couches de cellules, ce qui permet aux plantes de croître en diamètre (croissance secondaire).
Vaisseaux vasculaires : Les dicotylédones présentent une disposition des faisceaux vasculaires (tissus transporteurs de sève) en cercle dans la tige, contrairement aux monocotylédones où ces faisceaux sont dispersés.
Racines : La racine principale des dicotylédones est souvent pivotante, c'est-à-dire qu'une racine principale se développe et donne naissance à des racines secondaires.

Appareil végétatif

Inflorescence

Enveloppe florale

La corolle est gamopétale

Les pétales protègent l'androcée et le gynécée

Androcée

Le style est simple

Gynécée

Les ovules sont unitégumentés

Fruit

Chimie

Les Euastéridées II (ou campanulidées) forment un groupe important dans la classification phylogénétique des angiospermes (plantes à fleurs). Il s'agit d'un sous-groupe au sein des Euastéridées, elles-mêmes une des grandes divisions des astéridées, un clade de plantes dicotylédones.

Caractéristiques générales

Morphologie générale :
- Comprend des plantes à fleurs souvent dotées de corolles gamopétales (pétales fusionnés).
- Les fleurs sont généralement actinomorphes (symétriques) ou parfois zygomorphes (asymétriques).
Appareil reproducteur :
- Présence fréquente d'ovaires infères (sous le point d'insertion des pièces florales).
- Les fleurs présentent souvent une pollinisation entomophile (par les insectes).
Chimie et défense :
- Production de métabolites secondaires, notamment des lactones sesquiterpéniques, alcaloïdes ou polyacétylènes, qui jouent un rôle dans la défense contre les herbivores.

L'ordre Asterales est un groupe de plantes à fleurs qui fait partie de la classe des Dicotylédones. Cet ordre est largement représenté par des plantes souvent rencontrées dans des environnements variés, incluant des plantes cultivées et sauvages, et il inclut plusieurs familles importantes, dont les Astéracées (ou Composées), les Campanulacées, les Goodeniacées, et quelques autres.

Caractéristiques générales :

Inflorescence : L'une des caractéristiques les plus remarquables des plantes de l'ordre Asterales est la structure de l'inflorescence, souvent sous forme de capitule, une sorte de fleurs groupées, généralement entourées d'un involucre de bractées.
Fleurs :
- Les fleurs sont généralement zygomorphes (symétrie bilatérale) ou actinomorphes (symétrie radiale).
- Elles peuvent être de type tubulaire ou ligulée selon la famille.
- Par exemple, dans la famille des Astéracées, il y a des fleurs tubulées au centre du capitule et des fleurs ligulées en périphérie (comme dans les marguerites).
Feuilles : Les feuilles peuvent être simples ou composées, souvent disposées de manière alternée, et présentent souvent des nervures pennées.
Fructification : Les fruits sont souvent des akènes, particulièrement dans la famille des Astéracées, où le fruit contient une graine unique et est souvent accompagné d'une structure permettant la dispersion, comme un pappus (exemple : le duvet du pissenlit).

Appareil végétatif

Plante généralement herbacée vivace ou annuelle.
Feuilles variables.
Absence de stipule.

Inflorescence

Capitule convexe ou concave de fleurs :
Fleur tubulée : fleurs radiaire.
Fleur ligulée : fleurs bilatérale. 5 pétales soudées en une ligule à 5 dents(fleurons).
Fleur radiée (tubulée au centre et ligulée en périphérie).
Présence d'un involucre de bractée.

A, head in L.S.; B, stamens with anthers tailed and with apical appendages; C, ray floret; D, filiform floret; E, disc floret; F–K, achenes with pappus of different types; F, pappus of bristles; G, pappus of scales; H, pappus scales reduced to a cup; I, pappus of awns; J, achene with neck and pappus reduced to a thickened ring; K, achene beaked, pappus of bristles.

Source : New South Wales Flora Online

Enveloppe florale

Actinomorphe ou zygomorphe, hermaphrodite, unisexuée ou stérile.
Hétérochlamyde, isostémone, gamopétale, pentamère.
Calice modifié en soie, aigrette, ... et 5 pétales soudés.
⊗ ou ⊘ , S0 ou pappus, [P(5), A(5)], Ḡ(2)₁¹
Diagramme et coupe de "Taraxacum alpinum (Hoppe) Hegetschw."

Source : Université Joseph Fourier

Androcée

5 étamines insérées dans le tube de la corolle en alternance avec les pétales. Filaments adnées.
Anthères basifixes ou dorsifixes.

Gynécée

2 carpelles libre avec chaqun 1 ovule par loge.
Placentation basale, anatrope.
Ovaire infère.

Fruit

Akène généralement surmonté d'un pappus provenant du développement après fécondation du calice (accrescent).

Involucre campanulé à folioles imbriquées, scarieuses, colorées, étalées en étoile à la maturité ; achaines cylindriques dépourvus de côtes ; fleurs toutes tubuleuses, celles du centre hermaphrodites, celles de la circonférence femelles disposées sur plusieurs rangs, jamais entremêlées aux folioles intérieures de l'involucre ; réceptacle nu.

Source : Flore de France - Abbé Coste